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Le Portugal

Elvas: Première ville visitée du Portugal (30/01/18)

Nous nous sommes arrêtés à Elvas, première ville traversée après la frontière avec l'Espagne. Au pied de la ville se dresse un immense aqueduc,  l'Aqueduc d'Amoreira, 30m de haut, un des plus longs d'Europe  avec 7,99 km de long. Il possède pas moins de 843 arches (eh oui on les a compté). 

La ville est entourée de la plus grande ceinture de remparts du pays (4 km) percé de trois portes. Nous avons emprunté l'une d'elle pour s'élever vers le coeur de la ville, où l'on trouve la place centrale avec son église Notre-Dame de l'Assomption (ancienne cathédrale d'Elvas).

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Toujours  en s'élevant sur les hauteurs de la ville, nous avons rejoint le château romano-musulman, en passant par les rues typiques du centre historique,  aux maisons bicolores jaunes et blancs, ornées  de nombreuses plantes et fleurs.

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On trouve aussi deux forts d'inspiration Vauban: celui de Notre-Dame de Grace et de Santa Luzia, qui constituaient l'un et l'autre la ligne de défense de la place forte d’Elvas.

Suite à des travaux nous n'avons pas pu visiter ces 2 sites.

En partant, un parc a attiré notre attention, avec ses nombreux orangers plein à craquer, et des bancs plus qu'originaux montés sur rails.

Elvas est la plus grande ville fortifiée d’Europe, reconnue par l’UNESCO comme patrimoine mondial.

Evora (01/02/18)

Eh, oui encore un site classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, Évora est l’une des plus belles villes du centre du Portugal. En sillonnant les ruelles  étroites et sinueuses typiques de la ville, nous avons fait la rencontre d'une vendeuse d'objets en liège, très chaleureuse qui nous a conseillée sur la visite de la ville.  Elle parlait très bien français car elle avait vécu plus de 20 ans en France, à Paris. Quel bonheur de parler français et de se faire comprendre car le portugais est vraiment difficile à comprendre et à apprendre. 

Au fil de notre balade, nous avons découvert au sommet de la ville, le temple de Diane qui est l'un des symboles de la présence Romaine au Portugal.

Nous avons pu également découvrir la cathédrale d’Evora qui est la plus grande cathédrale du Portugal. Elle se situe au cœur du centre historique de la ville, à proximité du temple romain.  Impressionnante, majestueuse et originale tels sont les adjectifs qui la caractérisent le mieux.

Après la visite de la ville et donc une belle promenade, nous sommes partis à la recherche d'un restaurant et de préférence un restaurant de spécialités portugaises. En nous éloignant du centre touristique au détour d'une petite ruelle, nous avons trouvé un petit restaurant sympathique, style cantine où seul quelques habitués étaient attablés, comme les 2 Mamies Portugaises à côté desquelles nous nous sommes installés. Ne comprenant rien à la carte du menu, la cuisinière qui parlait français est venu nous la traduire et heureusement pour nous car nous étions à 2 doigts de commander des pieds de porc.

Nous avons donc choisi 3 plats typiques portugais, comme les accrats de morue et 2 plats à base de porc cuisinés différemment. Mais avant de déguster les plats, il est coutume dans les restaurants portugais de servir avec la boisson apéritive des petites choses à tartiner, des olives et du pain, que nous  avons le choix où non de manger, car cela est payant. Ensuite nous nous sommes régalés car la cuisine était familiale et copieuse. Le prix était d'ailleurs très correct, contrairement aux restaurants "attrape-touristes" du plein centre.

Détente quelques jours à la plage...

L'incontournable Lisbonne (07/02/18)

Situé à l'embouchure duTage, la capitale du Portugal est une ville agréable à visiter.

Pour la visite, nous nous sommes garé à Corroios, de l'autre côté du Tage, la taille de notre S-CAR-GO oblige.

Nous avon donc  utilisé les transports en commun, Tram et Bateau.

Nous ne regrettons pas ce choix, car traverser le Tage en bateau et approcher de Lisbonne tel des explorateurs arrivant vers une terre inconnue, en contemplant la côte se rapprochant au fur et à mesure, quelle sensation! 

On se pose la question de ce qu'a ressenti le célèbre navigateur Portugais Vasco de Gamma,  un mélange d'excitation, de peur, de curiosité et de conquête lorsqu'il est arrivé aux Indes.

Une fois arrivé à Lisbonne, contrairement à Vasco de Gamma aux Indes qui a du découvrir par lui même les environs, nous nous sommes rendu à l'office de tourisme situé sur la Praça do Comércio (Place du Commerce en français).

Un très bon plan pour visiter la ville est la "LIsboa card", qui permet d'emprunter tous les transports en commun et visiter presque une trentaine de musées et monuments gratuitement ainsi que d'autres réductions et avantages.

Au centre de la place trône la statue équestre de Joseph 1er du Portugal,  il est possible de monter dans l'imposant et majestueux Arc de triomphe de la Rua Augusta. Les célèbres tramways jaunes et rouges sillonnent la ville, on a l'impression de changer d'époque.

La suite de notre visite nous emmène en train dans le quartier de Belém, à ne surtout pas manquer. On y trouve la magnifique tour de Belém, construit sur les bords du Tage entre 1514 et 1519 pour protéger l'entrée de Lisbonne. 

situé plus loin le long du littorale le Monument aux Découvertes, un monument de 52 mètres de haut représentant un navire aux voiles gonflées par le vent.Ce monument rend hommage aux personnages historiques portugais ayant marqué l'histoire, notamment à la plupart des explorateurs célèbres du pays : Vasco de Gama, qui découvrit la route maritime vers l'Inde, Pedro Alvares Cabral, l'explorateur à l'origine de la découverte du Brésil, Bartolomeu Dias, qui fut la première personne à franchir le cap de Bonne-Espérance et Ferdinand Magellan, le premier navigateur à faire le tour du monde.

A deux pas de là se tient aussi le monastère des Hiéronymites, style manuélien, construit pour commémorer le retour d’Inde de Vasco de Gama.

Pour l’anecdote, l’emplacement choisi du monastère était celui de l’Ermida do Restelo, la chapelle où Vasco de Gama et son équipage passèrent des heures à prier avant d’entamer leur voyage. On y trouve la tombe de Vasco de Gama.

De grands jardins verdoyants ornés de fontaines avec jets d'eau se trouvent tout le long du quartier de Belém et permettent de se détendre et de s'accorder une pause avant de continuer la visite de la ville.

De retour au centre ville de Lisbonne en train, nous décidons de monter dans les différents transports atypiques et célèbres de la ville.

Pour finir notre journée à Lisbonne, nous avons trouvé un petit restaurant dans une rue un peu à l'écart du plein centre, puis nous avons repris le bateau et le tram pour revenir à notre S-CAR-GO qui nous attendait bien sagement.

De ce même côté du Tage dans la commune d'Armada, de l'autre côté de Lisbonne par bateau ou par l'impressionnant pont du 25 Avril (permettant le passage du train et des voitures), se dresse le Cristo Rei (sanctuaire du Christ Roi).

C'est une idée du patriarche de Lisbonne, D. Manuel Gonçalves Cerejeira, de construire un monument d'aspect similaire à celui de Rio dans sa ville.

Cette édifice s'éleve sur le sommet d'une falaise dominant de 133 mètres les eaux du Tage, il mesure lui-même 110 mètres, ce qui en fait une des plus hautes constructions du pays. Il est constitué de deux parties :

  • La première est un portique de 82 mètres de hauteur, construit par l'architecte António Lino.

  • La deuxième est la statue du Christ de 28 mètres de haut, les bras ouverts, tourné vers la capitale portugaise, œuvre du sculpteur Francisco Franco de Sousa.

Un jumelage a été crée entre le Cristo-Rei et le Christ Rédempteur de Rio.

Le carnaval de Sesimbra

Cette ville du sud de Lisbonne est célèbre pour son carnaval coloré et enjoué. Un défilé costumé a lieu lors duquel les écoles de samba font montre de leur virtuosité. Également des défilés satiriques. On danse, on s'amuse et la bonne humeur est de mise. Bref, un petit Brésil au cœur du Portugal !

Voici un petit aperçu:

Sesimbra représente aussi pour nous une rencontre avec une famille française ayant tout quitté pour venir s'installer au Portugal.

Julie, Béchir, Tiger et Issé, une nouvelle rencontre surement inscrite sur le grand livre de la vie.

Nous avons discuté un moment ensemble, les enfants ont tout de suite sympathisé. Puis ils nous ont invité à venir manger chez eux le lendemain.

Béchir nous a fait goûter une spécialité du Portugal, le poulpe. Quel délice, rien que d'y penser j'en ai l'eau à la bouche (ou c'est peut être à cause du sel, hein Béchir !). On a passé un excellente journée et les enfants se sont bien amusés.

Béchir est un grand chef cuisinier et Julie est une grande pâtissière, ils ont travaillé en tant que traiteur à leur compte ainsi que dans de grands restaurants en France et maintenant ils travaillent à Lisbonne au restaurant du Vincci Liberdade hôtel.

Nous avons organisé une journée barbecue avec eux, une semaine plus tard dans un grand parc de Sesimbra. 

Sesimbra est vraiment une ville où il fait bon vivre, d'ailleurs si certain sont intéressés, Béchir et Julie loue un appartement très bien situé, voir sur le site Airbnb à cette adresse:   https://www.airbnb.fr/rooms/23405832?s=51

Sintra : au pays des merveilles ( du 19/02 au 21/02)

Le Cabo Da Roca

Nous avons commencé notre découverte de Sintra et  de son parc naturel, par la visite du Cabo Da Roca qui est le point le plus à l'Ouest de l'Europe. Autrefois, on pensait que les rochers sauvages balayés en permanence par de forts vents, représentaient le bout du monde. Sur place, un joli phare rouge et blanc nous attend, ainsi qu’une stèle érigée pour marquer ce bout de l’Europe avec une citation bien pensée du poète 

Camões  : « Aqui, onde a terra se acaba e o mar se começa … » qui pourrait se traduire par « Ici, où la terre finit et la mer commence… ». Situé à environ 150 mètres au-dessus de la mer, nous avons pu contempler un vaste panorama sur le massif de la Serra de Sintra et sur le littoral. Et effectivement, il y a de forts vents!

Le Sanctuaire de Peninha

Nous avons continué notre périple, à la recherche d'un beau bivouac pour pour poser l'S-CAR-GO. Nous avons emprunté une route longue, étroite et sinueuse qui nous a finalement menée au Sanctuaire de Peninha, lieu en pleine nature et calme, idéal pour passer une bonne nuit. Nous avons visité les lieux avant la tombée de la nuit et pu profiter un peu, malgré le temps mitigé, d'une belle vue panoramique sur Lisbonne et son littoral.

Le lendemain, jour de l'anniversaire d'Aurore, nous décidons de profiter du beau temps revenu pour faire une balade d'environ 6 km autour du sanctuaire. Et nous avons redécouvert les lieux sous un autre jour, à la lumière du soleil tout semble plus beau. 

La famille est tombée sous le charme de ce lieu laissé à l'abandon total et Lionel s'est même mis à rêver d'acheter les lieux, pour y faire un beau gîte, avec restauration et chambre (on a le droit de rêver... même à des projets un peu fou et onéreux!!!). Nous avons également pu faire un peu d'escalade, ce qui n'est pas pour déplaire aux filles.

Le Monastère des Capuchos

Pour continuer cette belle journée,  nous prenons la direction du Monastère des Capuchos ou Monastère des Capucins. Ce monastère  atypique a été bâti selon une philosophie prônant le respect de l'harmonie entre la construction humaine et la construction divine. C'est la raison pour laquelle nous avons eu l'impression que  l'édifice se fondait complètement  dans la nature,  incorporant la végétation et  les roches de granit, le liège a même été utilisé pour l'isolation de l'habitation. Quelle belle philosophie, si l'homme avait toujours construit dans le respect de la nature, notre planète serait s'en doute mieux préservée.

Après la visite du monastère, nous décidons de nous diriger sur le parking  de Monserrate, parc et palais que  nous avons prévu de visiter demain à la première heure. Nous entrons donc l'adresse dans  le G.P.S et apparemment nous ne sommes pas loin, sauf que...

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...Au bout de quelques minutes il nous indique une route que seul les personnes autorisées ont le droit d'emprunter, pas de soucis, nous prenons un autre itinéraire un peu plus long. Plus nous avançons, plus la route bordée de murs de pierres que nous empruntons devient un vrai labyrinthe sinueux, de moins en moins large, mais de plus en plus encombrées, du à l'attrait touristique des lieux, nous croisons donc de plus en plus de voiture, de bus  et autres tout-touk, ça devient de plus en plus compliqué car ce n'est pas vraiment  une route appropriée à notre S-CAR-GO. Les gens que l'on croise ne se serrent pas forcément sur le côté et nous prions pour croiser le moins de monde possible.

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Arrivé dans la ville de Sintra, les rues ne sont pas plus larges mais il faut passer par là pour arriver sur le parking que nous avons trouver pour passer la nuit, alors allons y gaiement. Les gens qui nous croisent nous regardent avec de gros yeux et il y  a même un conducteur de touk touk, qui nous dit que ce n'est pas autorisé aux camping-cars de rouler dans les hauteurs de Sintra, mais nous fait signe d'y aller car la police n'est pas là, ne pouvant de toute manière effectuer aucune manoeuvre, nous continuons notre route. Après quelques minutes d'angoisse, nous trouvons le fameux parking, idéalement placé, au calme, juste à côte du parc de Monserrate. La soirée promet d'être agréable.

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Nous nous installons donc pour préparer la soirée d'anniversaire d'Aurore. Tout le monde se met à son aise et Aurore commence à préparer une pâte à pancake et du pain. Vers 20h , pendant la cuisson des pancakes, Lionel qui jouait tranquillement du piano entend une personne parlant à l'extérieur et  tapant à la vitre. En ouvrant, un homme en uniforme, certainement un gardien du parc nous fait comprendre de manière un peu agressive, que nous devons partir immédiatement que nous n'avons pas le droit de stationner là.

Alors ni une ni deux, sans histoire nous remballons toute nos affaires rapidement pour chercher un autre endroit. Je vous cache pas que nous étions un peu dégoûtés sur le coup, car nous ne dérangions personne là où nous étions et aucun panneau d'interdiction nous le signalait.

Aurore, furieuse, finira in-extrémis ses pancakes, qu'elle transportera sur ses genoux pendant le trajet. 

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Nous trouvons enfin un endroit près de la gare, depuis lequel nous pourrons dés demain visiter Sintra à pied et en transport en commun. La soirée qui avait mal commencé, se terminera  finalement bien en dégustant enfin nos pancakes et en regardant un film en famille. 

Le Château des Maures

Fortification militaire érigée autour du Xème siècle par les populations Musulmanes qui ont occupé la péninsule ibérique, le Château des Maures, avec sa  vue exceptionnelle sur la côte atlantique, les plaines et la Serra Sintra, occupa longtemps une position stratégique  dans La Défense du territoire local et des accès maritimes à la ville de Lisbonne. Aujourd'hui, c'est un des sites touristiques incontounables de Sintra qui surplombe la ville et qui se fond magnifiquement dans le paysage montagneux alentour.

Le parc et palais national de Pena

Ce monastère datant du 16e siècle a été transformé en palais royal par le roi Ferdinand II. La folie de Ferdinand, qui n'était pas vraiment connu pour sa subtilité, est un hommage sans retenue à la richesse et à l'influence du Portugal au 19e siècle.

Témoignage du pouvoir de l'imagination (et bien sûr de l'argent), le château est entouré de 200 hectares de plantes et d'allées dignes d'un labyrinthe.

Le palais de Pena représente à la perfection ce qu’un mélange de différents styles et de différentes influences (du nord-africain au gothique médiéval) peut donner. Encore une fois la vue sur Sintra et sur le château des Maures est somptueuse, on en prend vraiment plein les yeux.

Le château de la belle au bois dormant n'a qu'à bien se tenir, car le palais de Pena est digne d'un château de Princesse tout droit sorti d'un conte de fée.

Le parc et palais de Monserrate

Le palais de Monserrate  est l'une des plus belles réhabilitations architecturales, doux mélange d’influences indiennes et arabes, elle fut reconstruite sur les ruines d'une demeure néo-gothique et transformée en résidence d'été et ce n'est que depuis 1949 que les lieux appartiennent à l'Etat . En plus d'une demeure splendide, une collection botanique exceptionnelle réunit des espèces du monde entier dans un vaste parc qui incite à la farniente et à la contemplation.

Le palais de Monserrate n'a rien à envier au palais des Mille et une nuits. Tel Iznogoud, on aimerait être calife à la place du calife.

Passage furtif à Mafra (22/02/18)

Mafra est une jolie petite ville portugaise, s'y promener est fort agréable. La principale curiosité de la ville est son majestueux  palais, l'un des plus grands et des plus extravagants d’Europe. Il se compose d’un grand monastère, d’une basilique splendide et d’une bibliothèque renfermant plus de 36 000 livres anciens. Pour la petite histoire des centaines de chauves-souris veillent sur deux des plus anciennes bibliothèques portugaises : celle de l'université de Coimbra et celle du palais de Mafra. C'est leur capacité à attraper les insectes qui permet de conserver les livres anciens en lieu sûr. Les chauves-souris sont les seuls mammifères capables de voler et de ne le faire que pendant la nuit.

Une semaine après notre passage, nous avons vu aux informations que l'un des clochers du palais n'était pas en bon état et risquait de tomber. Il faut dire qu'avec leurs 92 cloches à eux deux et leur hauteur de 68m, il faut qu'ils soient solides.

Nous avons pique-niquer dans le grand parc de Mafra, au coeur de la ville, un vrai poumon avec de grands espaces verts, des animaux (cervidés), des jeux pour enfants, une piscine, une salle de sport, une stade de foot, un parcours de santé et un petit train qui sillonne le parc.

Bivouac 2 jours dans un spot sympa: Foz do sizandro Beach (24/02/18)

Halte à Peniche (25/02/18)

Peniche apparait sur la carte comme un petit appendice, la ville est nichée sur une presqu'île au cœur du district de Leiria, dans la région centre du Portugal, Elle est connue comme étant un des tous premiers ports de pêche traditionnelle du pays. Elle est souvent considérée comme la ville la plus à l'ouest du continent européen. Autour de la ville se dressent une ceinture de muraille et au sud, on y trouve une forteresse du 15éme siècle, qui servait de prison.

Tout au bout de la péninsule de Peniche se trouve le Cabo Carvoeiro, où se situe le Phare du Cabo Carvoeiro, haut de 27 m, et à 57 m au dessus du niveau de la mer. Il a commencé à fonctionner en 1790, en faisant l’un des plus anciens de la côte portugaise.

On trouve ici une des plus belles côtes du Portugal, avec des paysages à couper le souffle : des falaises gigantesques.

 

Au large de la ville, se trouve l'archipel des Berlengas, composé de petites îles où l'on peut découvrir une faune et une flore endémique et où viennent se reproduire de nombreuses espèces d'oiseaux marins. Il est possible d'aller sur cette île par bateau depuis Peniche.

La magnifique grotte de Mira de Aire (27/02/18)

Découvertes en 1947 par 4 habitants du village ayant décidé de défier l'inconnu et qui sont descendus dans le gouffre pour chercher de l'eau. L'entrée de ces grottes se trouve à 300 mètres d'altitude, mais à l'intérieur la profondeur atteint 230 mètres. Sa formation remonte à 150 millions d'années en arrière, au Jurassique moyen. Sa longueur totale dépasse les 11500 m et la partie touristique représente seulement 600 m, ce qui est déjà pas si mal.
Les grottes sont éclairées avec des effets de lumière qui rehaussent la beauté des formes modelées en stalagmites et stalactites. Le long du parcours, la guide attire notre attention sur les étranges formes calcaires moulées, comme "les spaguettis", "la Méduse", "le poulpe", "la bijouterie" ou encore le magnifique "Orgue". A l'intérieur de la grotte, une galerie permet d'accueillir des événements: repas, soirées oenologiques, concerts, etc...

La grotte de Mira de Aire est une des 7 Merveilles Naturelles du Portugal.

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Fátima: Lourdes du Portugal (28/02/18)

Pourquoi un tel engouement pour ce lieu me direz vous?

Voici la petite histoire:

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La Vierge Marie serait apparue à trois jeunes bergers plusieurs fois.

Le 13 juillet 1917, lors de sa troisième apparition devant Jacinthe, François et Lucie — les trois petits bergers de Fatima — la Vierge Marie délivre un message essentiel contenant trois secrets. Les enfants sont priés de ne pas le divulguer dans l’immédiat. François et Jacinthe meurent peu après les apparitions, respectivement en 1919 et 1920. Lucie, devenue religieuse, demeure la seule détentrice de la révélation et de ses trois secrets qu’elle couche progressivement sur le papier. Ce n’est qu’en 1941 que les deux premiers secrets sont révélés — avec l’autorisation de la Sainte Vierge — tandis qu’il faudra attendre 2000 pour connaître la contenu du troisième sous l’impulsion de saint Jean Paul II.

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Premier secret de Fatima : la vision de l’enfer

La Vierge Marie aurait fait voir aux bergers de Fatima une vision très nette de l’enfer. Dans son témoignage, Lucie évoque une mer de feu souterraine, des démons et des âmes dévorés par les flammes, des hurlements de terreur et de douleur. Lors de sa première apparition, Marie avait annoncé aux enfants qu’Elle les emmènerait au ciel. « Autrement, je crois que nous serions morts d’épouvante et de peur » précise Lucie dans son témoignage écrit. Pour sauver les âmes promises à l’enfer, la Sainte Vierge préconise une solution : « Établir dans le monde la dévotion à son cœur immaculé ».

 

Deuxième secret de Fatima : la consécration de la Russie

La deuxième partie du message du 17 juillet montre l’attention que porte la Vierge aux tragédies temporelles de l’humanité. Alors que la Première Guerre mondiale met l’Europe à feu et à sang, elle annonce une guerre « pire encore » (la deuxième guerre mondiale). Pour éviter cette guerre annoncée, Marie demande la « consécration de la Russie à son cœur immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis ». On sait ce qu’il en fut. Néanmoins, la Vierge achève cette deuxième partie du message par une note d’espérance. La Russie finira par être consacrée, elle se convertira, et l’humanité bénéficiera d’une période de paix.

 

Troisième secret de Fatima : une vision apocalyptique ?

L’ultime partie du message de Fatima est la plus complexe et la plus controversée. Lucie décrit notamment une « montagne escarpée » gravie par un évêque vêtu de blanc — sans doute le pape ? — qui meurt à son sommet, où se dresse une croix en bois brut. À sa suite, d’autres évêques, des prêtres, des religieux et religieuses, des laïcs, y périssent à leur tour. Saint Jean Paul II considéra que cette vision annonçait l’attentat dont il fut victime le 13 mai 1981 place Saint-Pierre à Rome. En 2000, il dépêcha le cardinal Bertone auprès de sœur Lucie pour approfondir encore cette interprétation. Le cardinal Ratzinger et futur Benoît XVI, qui se penche aussi sur le secret, y voit fondamentalement un appel à la pénitence et la promesse de la victoire finale du cœur immaculé de Marie. d'autres pensent que tout n'est pas dit sur ce secret et spéculent sur la fin du monde, l'apocalypse, la chute de l'église par la perte de la foi, etc...

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Ce troisième secret reste une énigme, si tant est que l'on soit croyant, que l'on croit à cette histoire et que les petits bergers disent vrai.

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en attendant Le Sanctuaire de Fatima a connu un vrai miracle économique,  situé dans une petite ville portugaise de moins de 12000 habitants, ce  lieu de pèlerinage qui fait mémoire de son événement fondateur "l'apparition de la Vierge" est géré comme une véritable entreprise. Il accueille de plus en plus de monde, plus 50% de pèlerins en cinq ans, Certes, avec 250000 visiteurs par an, le site portugais affiche une fréquentation encore moitié moindre que celle de Lourdes, mais cela ne saurait durer.

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Alors, Business ou pas?

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Coimbra, son université, son Fado (du 29/02 au 4/03/18)

Coimbra est une ville fluviale du Portugal, ancienne capitale du pays, pour cause Coïmbra fut le lieu de naissance des six premiers rois de Portugal.

Elle abrite une vieille ville médiévale située sur la colline de l'Alcaçova. Nous  y avons accédé par un enchevêtrement de ruelles étroites et pittoresques, entrecoupées d'escaliers parfois très raides.

La cathédrale Sé Velha

Nous arrivons à la cathédrale Se Velha: en 1139, après la bataille d'OuriqueAfonso Henriques devient le premier roi du Portugal. Il décide alors de financer la construction de cette nouvelle cathédrale.

Coimbra est la ville universitaire la plus ancienne du Portugal et se situe dans le centre du pays. C’est à Coimbra que fut construite la première université portugaise. Elle compte parmi les plus anciennes d'Europe avec la SorbonneBologneOxford ou Salamanque. Le groupe Coimbra, fondé en 1985, rassemble des universités européennes. 

L'Université 

L'ambiance qui règne ici est digne d'un épisode d'Harry Potter  :

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 - élèves et professeurs aux grandes capes noires, en effet, la ville reste peuplée de très nombreux étudiants venus de tout le Portugal. Ils entretiennent des rituels et des traditions étudiantes, comme celle appelée la « praxe ». Le costume traditionnel des étudiants est un complet noir pour les garçons, un tailleur noir pour les filles, tout cela avec une cravate et une cape noires, nous en avons croisé plusieurs groupes sillonnant la ville avec des instruments de musique, parfois présentant un trouble de l'équilibre certainement du à un breuvage alcoolisé.

 - Une bibliothèque aux mille grimoires dorés, la bibliothèque Joanina. Construite dans un style baroque en bois doré du XVIIIe siècle, elle a été offerte par le roi João  V en 1728, grâce aux diamants du Royaume rapportés du Brésil. Les trois vastes salles en enfilade sont somptueusement décorées de tables en ébène, jacaranda (bois précieux du Brésil) et de chinoiseries (les vraies). On se sent tout petit dans cet océan de livres, car les plafonds peints en trompe l'oeil sont très hauts et les murs recouverts d'étagères en chêne, dorées et polychromes (laquées de rouge, vert et or), renferment 60 000 volumes datant des XVIe  et XVIIe  siècles  ! Il s'agit essentiellement de volumes dédiés au droit, à la théologie, aux lettres et à la philosophie. Il est possible de consulter les exemplaires présents en indiquant le motif de la recherche. Pour les préserver, des murs de plus de 2 m d'épaisseur et une porte en angelim (bois tropical extrêmement dur et résistant) assurent une température et une humidité constante, les étagères sont en chêne car ce bois repousse les insectes papyrophages. Enfin, une colonie de chauves-souris a été installée dans les corniches du plafond pour manger les insectes qui s'y aventureraient  ! Pour protéger la bibliothèque des déjections de ces protégés, les tables  sont recouvertes tous les soirs d'une housse en cuir, quel travail  !

 - Une prison médiévale (sous la bibliothèque), prison académique dans laquelle on enfermait les étudiants qui ne respectaient pas les règles ou les valeurs de l'Université. Ce type de prison existait dans toutes les universités du Moyen âge, celle de Coimbra a été fermée en 1832, année de l'abolition des privilèges académiques.

 - Ainsi que les mystiques salle des Actes, salle Jaune et salle de l'Examen privé, avec de lourds chandeliers et des hallebardes accrochées aux murs. 

La salle des Actes, la principale, a servi de salle du Trône à la première dynastie portugaise (1143-1383). Elle est aujourd'hui utilisée pour diverses cérémonies académiques, et elle est connue sous le nom de salle des Capelos car durant la soutenance de thèses, le doctorant reçoit des mains du recteur la borla (coiffure symbolisant l'intelligence) et le capelo (courte cape de soie et de velours symbolisant la science).

La salle de l'examen privé était à l'origine la chambre du roi  ! Elle est aujourd'hui décorée des portraits des recteurs de la fac, dont certains ont marqué l'histoire. Le plafond présente les allégories de la théologie, des lois, du droit canonique, de la médecine.

La salle des Armes expose les armes de la Garde Royale Académique.

La salle Jaune doit son nom au symbolisme de la couleur jaune pour la médecine.

 

 

rien ne manque  ! (A part peut-être un terrain de Quidditch).

Le Fado

Comment passer à Coimbra sans parler du Fado. Le fado est une musique typique qui fait partie de la culture du Portugal mais aussi du patrimoine mondial de l’Humanité. 

Il est apparu au XIXème siècle, il est désormais extrêmement répandu.

On retrouve 2 grands types de Fado: 

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 - Le fado de Lisbonne, il est pratiqué aussi bien par des hommes que par des femmes. Les thèmes les plus chantés de ce fado sont la "saudade" (mélancolie), la nostalgie, la tristesse, les petites histoires du quotidien des quartiers typiques.

Il est en général moins entraînant et moins joyeux que celui de Coimbra.

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 - Le fado de Coimbra, est un chant qui est lié aux traditions académiques de son université. Il est chanté uniquement par des hommes dans la rue ou en société. Les chanteurs comme les musiciens sont en général habillés de l'habit académique traditionnel noir, pantalon, habit long et veste de laine, sans oublier la traditionnelle cape.

A l'origine, les chanteurs qui chantent comme les troubadours du temps des rois, s'adressent aux « donzelles » (les étudiantes). Ce chant se pratique le soir, dans les rues et sur les places. Les lieux les plus typiques sont les marches du Monastère Mosteiro de Santa Cruz et de l'église Sé Velha de Coimbra. Il est également courant d'entendre des sérénades, chants au-dessous de la fenêtre d'une dame que le chanteur tente de séduire.

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Impossible de parler de Fado sans parler de la guitare Portugaise

La guitare portugaise, dont l'origine reste inconnue même des puristes, est l'instrument indissociable des différents types de Fado. 

Elle est appelée Guitarra au Portugal alors que la guitare classique y est désignée par le terme Viola.

Proche parente du cistre mais aussi de la mandoline, la guitare portugaise est reconnaissable des autres guitares par sa forme de Poire, ou pour les plus poétiques, sa forme de cœur, elle comporte douze cordes associées deux par deux, elle a un chevalet mobile, un système en éventail de crochets et mécaniques.

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Il est à noter que l'on utilise des guitares portugaises différentes selon que l'on joue : 

  • Le fado de Lisbonne et le fado de Porto : on emploie dans ce cas une guitare de Lisbonne.

  • Le fado de Coimbra pour lequel le musicien utilise une guitare de Coimbra. 

Elles se différencient principalement  par leur accordage et leur taille de corde.

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On en voit partout à Coimbra, aussi bien en statue (moitié guitare/moitié femme), qu'en oeuvre d'art (tout en or) et bien entendu dans tout les lieux où l'on peut écouter du Fado.

Nous avons pu assister à deux représentations différentes de Fado, la première dans la salle du Fado ao Centro, pour 10€ par adulte. Cette salle à l'ambiance intimiste et feutrée, est originale avec tout ces cadres qui jonchent le mûr. Deux musiciens de qualité, un joueur de guitare portugaise et un joueur de guitare espagnole accompagne deux chanteurs qui se succèdent. Un moment agréable, une belle parenthèse musicale avec partage d'un verre de Porto avec les musiciens à la fin.

La deuxième représentation a eu lieu dans l'ancienne chapelle latérale de l'église Santa Cruz devenue l'un des plus beaux cafés du pays, avec ses voûtes magnifiques, ses Vieilles chaises en cuir clouté, ses guéridons hexagonaux en marbre. Ce lieu populaire voit se succéder de nombreux musiciens et chanteurs de Fado. Une ambiance moins intimiste, mais avec la réverbération et l'acoustique d'une église et bien sûr pour être dans le folklore jusqu'au bout, avec le petit verre de Porto qui va bien.

La semaine de la francophonie à Estarreja (du 05 au 12/03/18)

La ville d'Estarreja est située dans le district d'Aveiro et la région centre. La ville est connue pour sa réserve naturelle, "la Bioria" qui s'étend d'Aveiro à  Ovar.

La Bioria offre la possibilité de faire de nombreuses activités comme la randonnée, le vélo, le canoë, le cheval, sans oublier l'observation de la faune s'y trouvant, notamment de très nombreuses espèces d'oiseaux.

La ville est aussi célèbre pour ses oeuvres d'art murales (sculptures, peintures), car elle invite chaque année des artistes du monde entier pour embellir la ville. une vraie galerie à ciel ouvert.

Nous sommes arrivés à Estarreja sans savoir qu'on allait y faire une belle rencontre. Armando, un employé de la ville, est venu discuter avec nous pour nous informer des diverses choses à faire à Estarreja comme le marché, la bibliothèque (nous y avons passé une journée, travail sur ordinateur pour les filles et jeux), la piscine (Armando nous  a fait entrer gratuitement, nous avions la piscine pour nous tout seul), la possibilité d'emprunter gratuitement les vélos de la ville dont il s'occupe (Il a même rapporté un vélo enfant spécialement  pour les filles). Il nous a aussi dit que c'était la semaine de la francophonie, nous avons donc pu voir un film en français au cinéma (tous les rêves du monde) et voir le concert d'une française (Fanny Roz), dans l'école de la ville. Il nous a même invité au concert du gagnant 2016 de The Voice au Portugal, Fernando Daniel, originaire de la ville, venu pour préparer sa tournée et offrant un concert au personnel de la municipalité. Il nous a emmené visiter Ovar et voir les grandes vagues impressionnantes dues à la tempête Felix.

Pour le remercier, nous l'avons invité au restaurant.

Un grand MERCI à Armando, pour sa disponibilité et sa gentillesse. Rare sont les hommes comme lui prêt à donner leur chemise sans rien attendre en retour.

Ensuite nous nous sommes laissés porter jusqu'à Porto

(du 13 au 15/03/18)

Situé sur la rive droite du fleuve Douro, lequel termine ici sa course dans l’océan Atlantique, Porto est l’autre grande ville du Portugal, après Lisbonne sa "rivale" du sud. Nous l'avons visiter en 2 jours et nous nous sommes installés en face à Vila Nova de Gaia. Nous avions un peu de marche, environ 25 min,  pour nous rendre à Porto en passant par des passerelles le long du Douro.

En chemin, nous sommes bien sûr passé à côté des nombreuses caves de Porto et le long du Douro, toutes les grandes marques de Porto sont inscrites en enfilade sur des panneaux. On peut aussi admirer les emblématiques Rabelos, ces embarcations à fond plat et à haute voile carrée, sans quille avec une longueur d'environ 20 mètres et une largeur de 4,5 mètres. Il étaient manœuvrés par six ou sept hommes. Les embarcations naviguaient sur le fleuve Douro chargés de tonneaux de vin de  Porto entre les régions viticoles en amont et les caves de production du vin de porto à Vila Nova de Gaia. Les barcos rabelos se laissaient entraîner par le courant la plupart du temps en descendant et pour remonter le courant, ils se faisaient haler.

Pour la petite histoire, c'est aussi la ville de Porto qui a donné son nom au Portugal (Portucale).

Au fur et à mesure que nous nous approchons de Porto, le pont Dom Luis nous apparait de plus en plus grand, c'est un pont routier/piéton sur la partie inférieure et ferroviaire/piéton sur sa partie supérieure. Porto est aussi connu pour ces Ponts au nombre de 6, parmi eux, le pont ferroviaire Maria Pia construit par Gustave Eiffel.Bâtie sur des rives escarpées à l’embouchure du Douro, Porto est composée d’une partie haute et d'une partie basse.

Jour 1: découverte de la partie haute

Après avoir traversé le pont, nous avons emprunté le funiculaire pour monter sur la partie haute, une sorte de plateau ondulant avec des monticules coiffés d’églises (Dieu sait s'il y en a) et qui témoigne d'une ferveur religieuse omniprésente.

Nous avons rejoins la Cathédrale de Porto qui est une église forteresse du XIIe siècle située dans le centre historique de la vieille ville de Porto. De style roman,  elle est l'un des monuments les plus anciens de la ville. Le transept sud donne accès au cloître gothique décoré d’azulejos (ensemble de carreaux de faïence décorés. Ces carreaux sont ornés de motifs géométriques ou de représentations figuratives. On les trouve aussi bien à l'intérieur de bâtiments qu'en revêtement extérieur de façade. Cet art s'est d'abord développé en Andalousie avant de connaître son apogée au Portugal), ceux-ci racontent la vie de la Vierge Marie.

Ensuite, direction la gare ferroviaire de Porto-São Bento, cheminot oblige, construite sur les ruines de l’ancien couvent São Bento da Avé Maria et conserve encore cet air mélancolique et ancien qui caractérise la ville de Porto.

Sans même entrer dans la gare, la façade paraît majestueuse. Toutefois, le véritable joyau se trouve à l’intérieur de l’édifice, un hall décoré avec les traditionnels carreaux de faïence (Azulejos) où est représentée l’histoire du Portugal.

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Porto est une ville cosmopolite et intime à la fois, on trouve une ville accueillante, pleine de charme, où l'ancien se mélange avec goût au moderne.

Pour notre part, entre les deux grandes ville que sont Porto et Lisbonne, nous avons préféré Porto, mais ce n'est que notre ressenti personnel et ça n'enlève rien au charme de Lisbonne.

Dans cette ville, une atmosphère sereine règne dans les rues, il fait bon s'y promener.

Nous retrouvons parmi les nombreuses églises de Porto, le style décoratif azulejos, en voici deux exemples.

Notre visite de la ville nous amène à la Place de la liberté, où trône la  Statue équestre du roi Pedro IV. En arrière plan on aperçoit l'impressionnante hôtel de ville de Porto avec sa tour de 70m de hauteur.

Comme à Lisbonne, le tramway à une place prépondérante à Porto.

L'histoire du tramway à Porto remonte à 1872 et n'a jamais cessé depuis. Au départ, la traction se fit par des chevaux, puis avec la vapeur et enfin avec la traction électrique qui fut mise en oeuvre à partir de 1896. Comme dans la plupart des villes, ce mode de transport connu un fort développement dans la première moitié du XXème siècle avant de connaître le déclin dans la seconde moitié de cette même période. Il fut remplacé progressivement dés le lendemain de la seconde guerre mondiale par les trolleybus et les autocars. 

Il fallait aussi compter sur le développement de l'automobile qui fit considérablement chuter la part des transports publics dans l'agglomération. Dans la pire époque de la fin des années 1990 le réseau se limitait à la seule ligne 18 reliant Boa-Vista à Infante à l'aide de trois véhicules.

Depuis, si le rayon d'action de ces anciens tramways s'est encore réduit, ils bénéficient d'une valorisation à vocation touristique. Le réseau a d'ailleurs été réorganisé en trois courtes lignes qui privilégient la desserte des sites touristiques. 

Depuis notre arrivée dans la partie haute de Lisbonne, une grande tour attire notre attention, cheminant vers la vieille ville dans sa direction, nous arrivons enfin devant elle. C'est la fameuse tour des Clercs qui s'érige à présent devant nous, accolée à l'église du même nom.

Elle est grandement inspirée des campaniles toscans, dans le style baroque italien (comme l'intérieur de l'église), pour cause c'est l'architecte italien Niccoló Nasoni, qui e1750 sur la demande de la confrérie religieuse des « Clérigos pobres »,  est en charge de l'édifice. Sur les deux tours normalement prévues, une seule verra le jour.

 La tour, d’une hauteur de 76 mètres, était le plus haut édifice du Portugal au moment de sa construction, et c’est toujours le plus haut clocher du pays. Dominant Porto, elle offre de son sommet le plus beau panorama sur la ville, la cathédrale, le Douro et les chais. Elle a longtemps servi de phare pour les navires rentrant au port. 

Nous décidons de rentrer à l'S-CAR-GO par la partie supérieure du pont Dom Luis, où circule aussi le train. Comme pour toutes visites de grandes villes, la fatigue est au rendez-vous, mais notre première journée se termine en apothéose, en effet la vision de Porto by night est spectaculaire. je vous laisse admirer.

Jour 2: découverte de la partie basse 

Le deuxième jour de notre visite de Porto s'est consacré à la partie basse, Le quartier Ribeira situé dans la Vieille Ville de Porto.

Malheureusement pour cette deuxième journée la pluie est au rendez-vous.

Dans ce quartier, on découvre l'âme de la ville, le Porto authentique et coloré. Nous avons donc longé  les quais du Douro bordés des fameuses maisons typiques et colorées, parfois ornées d’azulejos (encore et toujours).

Le quartier Ribeira est parsemé de nombreuses ruelles étroites et sinueuses, où il fait bon flâner, au gré des envies.

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La pluie étant toujours présente, nous décidons d'aller dans le musée interactif "World of Discoveries" pour le bonheur des filles, sorte de bateau pirates d'Europapark. Le musée raconte les découvertes des expéditions maritime,  en effet le Portugal est célèbre pour ses conquêtes maritimes aux XVe et XVIe siècles, créant ainsi de nouvelles liaisons maritimes et permettant aux personnes, aux animaux et aux plantes de circuler dans le monde entier. La dernière partie de la visite se termine  à bord d'un bateau et nous fait voyager dans le Monde des découvertes, une expérience sensorielle animée comme si nous y étions.

Ensuite, toujours dans le centre historique de Porto, direction l’église St-François (Igreja Sao Francisco), église Gothique dont l'intérieur de style baroque rococo à l'excès a consommé plus de 500 kg d'or pour les dorures, notamment pour le retable grandiose et impressionnant. Elle fut construite dans le cadre d'un couvent franciscain. On peut également y voir un arbre de Jessé spectaculaire.

L’arbre de Jessé est un motif fréquent dans l'art chrétien, il représente une schématisation de la généalogie de Jésus, c'est-à-dire l' arbre généalogique présumé de Jésus de Nazareth à partir de Jessé, père du roi David (tombeau en dessous sur photo).

Puis visite des catacombes dans la crypte de la  « casa do Despacho ». Elles servirent de cimetière privé au Tiers Ordre de St-François de 1749 à 1866. Les enterrements ont cessé en 1866 à la suite de la Loi sur la Santé du 26/11/1845.

Les plus nobles sont inhumés dans les cases latérales, les plus pauvres sous le sol. Une salle au fond laisse paraitre à travers un grillage un ossuaire, unique cimetière souterrain de ce genre au Portugal.

L'aquarium de Porto

Avant notre départ de Porto et pour le plus grand plaisir des filles, nous sommes allés à l'aquarium de Porto.

Une agréable visite, avec plusieurs animations tels le repas des requins et des raies, sans oublier une aventure interactive en plongée avec les requins, les baleines, les tortues ou autres raies grâce à un masque de réalité virtuelle.

Par ailleurs, très engagé dans la conservation des océans et la protection des espèces, l'aquarium Sea Life de Porto compte avec de nombreuses espèces en voie de disparition et  propose un parcours de découverte des spécificités de chacun.

Direction le berceau du Portugal: Guimaraes

Comme dans de nombreuses villes au Portugal, nous arrivons à Guimaraes où la municipalité a réservé des emplacements gratuits pour les nomades comme nous, MERCI ! endroit agréable et pratique, juste au pied de la montagne  de la Penha (on voit passer au dessus les cabines téléphériques qui y montent) et à deux pas du centre ville et des 2 châteaux.

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Guimaraes est chargé d'histoire, en effet 

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© projet S-CAR-GO

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